
Accueil » L'actualité de la formation professionnelle » Comment demander un bilan de compétences à son employeur ?
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Le salarié désireux de réaliser un bilan de compétences doit obtenir l’autorisation de son employeur. Du moins, lorsqu’il en prévoit de le faire sur son temps de travail ou dans le cadre du plan de développement des compétences de l’entreprise. Aussi, pour demander un bilan de compétences à son employeur, un peu de méthodologie s’impose.
Qu’est-ce qu’un bilan de compétence ? Le bilan de compétences est une action consistant à faire établir un bilan des capacités professionnelles d’un salarié. Ce projet de formation, pour être éligible au plan de développement des compétences de l’entreprise ou au compte personnel de formation (CPF) doit être effectué par un prestataire extérieur appartenant à un organisme de formation agréé.
Cet organisme doit être agréé afin d’être pris en charge par le compte personnel de formation (CPF).
Le déroulement du bilan de compétences est codifié par le Code du travail. Il se compose d’une série d’entretiens avec un consultant extérieur appartenant à un centre de formation agréé.
Ce bilan est d’une durée totale maximale de 24 heures. Son but est de permettre au salarié de faire un point pour faire évoluer sa carrière professionnelle. C’est aussi un bon outil pour préparer un projet de reconversion.
Tout bilan de compétences comporte trois phases. Une phase préliminaire destinée à expliquer la suite des opérations au salarié et de vérifier la motivation du salarié. La seconde phase qui est une phase d’investigations. Son but est d’analyser le profil professionnel du candidat.
Enfin, une dernière phase vient compléter ce processus. C’est celle du bilan. Celui-ci, strictement confidentiel, consiste en une synthèse écrite des résultats et sa remise au salarié par le consultant.
Le financement de ce bilan peut se faire de trois façons. Soit le salarié mobilise son compte personnel de formation (CPF) soit, il le réalise dans le cadre du plan de développement des compétences. Enfin, le salarié peut financer son bilan de compétence lui-même, ou sa partie résiduelle si son compte personnel de formation n’est pas assez garni.
L’autorisation de l’employeur n’est nécessaire que si le bilan de compétences se fait dans le cadre de son emploi. Lorsque cette démarche, certes à visée professionnelle, se situe en dehors des heures de travail, nul besoin d’en référer à son entreprise. Néanmoins, il convient de préciser que le congé pour bilan de compétences a été supprimé début 2019.
Lorsque le bilan se fait dans le cadre du travail, il appartient au salarié de se porter candidat auprès des services RH de son entreprise. Dans ce cas, la loi ne prévoit aucun formalisme. La démarche se fait librement. L’employeur peut refuser son autorisation sauf s’il est discriminatoire. En cas d’acceptation, son absence se fera dans le cadre de l’exécution normale de son emploi.
Mais l’employeur n’est pas tenu de prendre la rémunération du salarié à sa charge. Ce sera l’OPACIF qui le réglera par le biais de la mobilisation des droits à formation du compte personnel de formation (CPF) du salarié.
Dès lors que le droit à congé pour bilan de compétences a été supprimé, le salarié doit mobiliser son compte personnel de formation (CPF). Ainsi, le droit au maintien de la rémunération n’incombe plus à l’employeur. Par contre, les salariés vont bénéficier d’une indemnisation via l’OPACIF compétente.
La loi n’impose aucun formalisme pour solliciter un bilan de compétences. Néanmoins, la lettre est à privilégier. Elle doit adopter un ton professionnel. Elle doit exposer les motivations de la demande. Cette démarche doit respecter un délai de 60 jours. L’employeur dispose de 30 jours pour répondre.
La lettre doit être motivée de façon professionnelle. Il est préférable de parler d’acquisition d’une nouvelle compétence ou d’évolution professionnelle. Si vous souhaitez faire votre bilan de compétence avant la prise d’un nouveau poste dans votre société, c’est un argument auquel votre employeur sera très sensible. Rappelez-lui que cela augmentera vos compétences. En revanche, si vous êtes désireux de réaliser cette action de formation en vue d’une reconversion professionnelle, il vaut mieux ne pas l’évoquer. Restez centré sur ce que vos nouvelles compétences apporteront à l’entreprise. Ce qui intéresse votre employeur, c’est la gestion et la vie de l’entreprise.
Si vos efforts pour demander un bilan de compétences à son employeur se sont soldés par un échec, pas d’inquiétude. Il y a d’autres pistes à explorer. Notamment si ce refus est dû à votre manque d’ancienneté dans l’entreprise. Il existe d’autres pistes.
Il y a des critères d’ancienneté pour pouvoir être bénéficiaire d’un bilan de compétences. Il faut d’abord une ancienneté dans le monde du travail. En effet si vous êtes en CDI, il vous faut cinq ans de salariat dont 12 mois dans l’entreprise. Celui qui est en CDD doit justifier respectivement de 24 mois dont 4 chez son employeur. Vous ne pourrez donc en obtenir le financement.
Il faut savoir que le refus de l’employeur, s’il n’est pas basé sur une discrimination repose sur son pouvoir de direction. En effet, le congé pour bilan de compétences a été supprimé en 2019. Deux solutions s’offrent au salarié : la réalisation de son projet de bilan de compétences en dehors de son temps de travail. À ce moment-là, il lui suffit de mobiliser ses droits à formation dans le cadre de son compte personnel de formation (CPF).
Pour ce faire il pourra se rapprocher de l’un des centres de formations agréés, dont ANAE RH fait partie. Notre bilan de compétences est éligible au CPF. Ainsi, vous pourrez réaliser votre action de formation en dehors de votre temps de travail, à la manière des cours du soir.Ainsi vous pourrez mener votre projet professionnel à bien, y compris s’il s’agit d’un projet de reconversion.
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